Tabac/Alcool : Les étudiants sont trop stressés !
Les étudiants sont trop stressés ! Bilan : le refuge logique vient à point nommé : le tabac et l’alcool sont au rendez-vous. Retour sur des stats alarmantes sur le stress de nos étudiants...
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Etudiants : En bonne santé, mais stressés !
Près de 88 % des étudiants se disent en bonne santé, selon une étude de la mutuelle étudiante Smerep, un chiffre en baisse par rapport à 2009 où 93 % d’entre eux partageaient ce sentiment.
Cette bonne santé s’accompagne d’un mal-être. "Il y a des indicateurs que l’on connaît – le tabagisme et l’alcool qui nous alarment, mais qui restent contenus et stables. En revanche, il y a une situation d’usure psychologique qui, depuis deux ans, et surtout cette année, remonte très fortement, beaucoup plus qu’avant", souligne Pierre Faivre, vice-président de la Smerep qui mène des enquêtes tous les deux ans depuis une quinzaine d’années.
Deux-tiers des étudiants régulièrement stressés !
66 % des étudiants interrogés se sentent "régulièrement stressés", et leur nombre a plus que doublé par rapport à 2005. Ils sont également 51 % à avoir "perdu confiance" ou s’être sentis "sans valeur, bon à rien", et 49 % à se sentir "tristes, déprimés et sans espoir" pendant une période de plus de quinze jours au cours de l’année écoulée.
Près d’un étudiant sur cinq (18 %) déclare avoir "déjà été victime de violence dans le cadre de ses études", contre 12 % en 2011. En Ile-de-France, leur nombre a presque triplé, passant de 6 % en 2011 à 16 % en 2013.
Des stats qui font froid dans le dos.
Tabac et Alcool : Les deux mamelles des étudiants !
Pierre Faivre, vice-président de la Smerep, développe ce résultat : "Il y a des indicateurs que l’on connaît – le tabagisme et l’alcool – qui nous alarment mais qui restent contenus et stables. En revanche, il y a une situation d’usure psychologique qui depuis deux ans, et surtout cette année, remonte très fortement, beaucoup plus qu’avant".
Troubles du sommeil aux violences
Les jeunes dorment de moins en moins bien. Ils sont 38% à souffrir d’une altération du sommeil. Plus inquiétant : ils sont 51% à avoir "perdu confiance ou s’être sentis sans valeur, bon à rien", et 49 % à s’être sentis "tristes, déprimés et sans espoir" pendant une période de plus de quinze jours au cours de l’année écoulée. Enfin, 15 % des étudiants ont eu des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois.
(Source/commanditaire du sondage : Smerep)
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