Gagner plus pour tromper plus ?

Tandis que les écarts de richesse semblent se creuser dans l’hexagone, le volet Français de cette étude révèle que fortune et infidélité feraient bon ménage en ces temps économiquement moroses. Ainsi, l’augmentation des rémunérations chez les cadres des entreprises du CAC 40 ne profiterait pas qu’aux épouses officielles.

D’après les graphiques exprimant la part des catégories de CSP pour 100 rendez-vous obtenus en 2011 et 2012, on constate qu’en 2011, les cadres supérieurs infidèles ont décroché plus de 2,5 fois plus d’entrevues avec des maîtresses que les hommes des catégories moins aisées (44% contre 16% des rencontres). Cette tendance se confirme si l’on compare le nombre de rendez-vous acquis au sein d’un même groupe entre 2011 et 2012 : les amants situés en haut de l’échelle sociale gagnent près de 10 points (+ 9%), au détriment des cadres débutants et moyens qui reculent de 8 points (40% en 2011 contre 32% en 2012) lorsque le groupe des moins argentés stagne (- 1%).

Le PDG, fantasme de 2/3 des Françaises

Comment expliquer cet écart de performances en matière de séduction ? Pour Solène Paillet, porte-parole de Gleeden.com, le sentiment de toute-puissance et dans une moindre mesure l’argent, tous deux associés aux postes à responsabilités sont des facteurs clés : « Les hommes sont en concurrence sur le site et se doivent de rivaliser de courtoisie et d’attentions pour séduire et capter l’attention d’une maitresse. Les cadres exerçant des postes à forte valeur ajoutée se sentent mieux armés, ils savent se valoriser et beaucoup ont le sentiment que rien ne peut leur résister » précise-t-elle.

C’est que ces dames fondraient littéralement de désir pour ces maris première classe : pas moins de 67% des Françaises interrogées confessent qu’elles rêveraient de céder à la tentation avec un PDG.

A la question « Qu’est-ce qui vous fait fantasmer chez un PDG ? », celles-ci affichent des réponses avant tout liées au pouvoir et à une personnalité dotée de conviction :

Etude Gleeden réalisée en ligne du 15 mai au 11 juin 2013 sur un échantillon de 4081 européens (Français, Belges, Suisses) mariés ou en couple - échantillonnage des réponses par pays de résidence et en fonction du niveau de rémunération déclaré lors de l’enquête.