Infidélité : Fantasmer sur une autre personne n’est pas être infidèle pour 92% des Français
L’infidélité en questions. Qu’est-ce qu’être infidèle ? Faut-il forcément inclure les rapports physiques ? ou seulement une séance de drague par SMS ou tchat ?
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2/3 des Français distinguent séduction et tromperie
Les Français mettraient-ils un point d’honneur à entretenir leur réputation de charmeurs ? C’est ce qui se dessine de cette étude visant à positionner la ligne rouge sur la cartographie des sens et de l’imaginaire. Ainsi, seuls 22% des Françaises et des Français interrogés considèrent que se laisser séduire par un ou une autre personne au cours d’une soirée serait répréhensible. En revanche, ce taux grimpe à 39% dans le contexte inverse, faisant d’un comportement actif l’un des marqueurs de la notion de tromperie.
Les hommes, moins coupables ?
Si sans surprise, le rapport physique constitue un coup de canif dans le contrat pour l’écrasante majorité des sondés, les hommes seraient sensiblement plus permissifs lorsqu’il est question d’une aventure sans lendemain, 81% d’entre eux considérant que cela reviendrait à fauter tandis que 90% des femmes parviennent à cette même conclusion. A l’instar de cet écart, la gent féminine serait davantage exposée à la culpabilité dans le cas d’une montée de désir ressentie à l’égard d’un autre, 43% des femmes interrogées estimant que la confiance serait entachée lorsque seuls 22% de ces messieurs émettent le même jugement en pareille situation.
Les nouvelles technologies : le fil de l’infidélité
« Rendue populaire avec l’application SnapChat permettant de programmer la durée de vie d’un message, au-delà de laquelle celui-ci s’autodétruit, la pratique du « sexting » ou l’envoi de messages coquins voire très sensuels constitue le 1er comportement virtuel associé à un dérapage » précise Anne-Sophie Duthion, porte-parole de Gleeden. Pas moins de 73% des Français considérant que se livrer à ce jeu bien réel par écrans interposés c’est tromper.
Loin derrière, le « chat » arrive en 8ème position, n’étant cité que dans 24% des cas comme symptôme d’infidélité.
L’imaginaire des Français allant bon train, ces derniers n’auraient pas froid aux yeux, s’autorisant de manière quasi unanime le recours aux fantasmes pour une échappée belle.
(Source/commanditaire du sondage : Gleeden)
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